Cette étude démontre à satiété et de façon étonnante que
les peuples du Cameroun précolonial avaient des systèmes
politiques organisés.
Le grand Sud était dominé par des démo-anarchies,
les savanes et le grand Nord par des États-chefferies.
Toutefois, il n'y avait ni opposition, ni alternance au pouvoir,
sauf la rarissime exception Bali-kumbat. Cela s'explique
par le fait que ces sociétés étaient soudées par des
rites d'initiation complexes et socialement utiles.
Étaient-elles gouvernées ? Oui, et probablement avec
une bonne gouvernance, ou une gouvernance adaptée à
leurs croyances et cultures.