L'adoption et les procréations médicalement assistées reflètent les mêmes souffrances et posent les mêmes problèmes. Dans les deux cas, l'institution, au nom d'une conception erronée de la filiation, fait peser sur l'enfant un secret absolu quant à ses origines biologiques.
Geneviève Delaisi et Pierre Verdier démontrent ici les conséquences de cette attitude sur la psychologie de l'enfant et de ses parents. Ils plaident pour que soit instaurée dans notre pays une véritable éthique de la reproduction.