Le livre de J.J. Norwich retrace l'histoire d'un empire de onze siècles, sans rival en durée ou en influence culturelle. Cette «nouvelle Rome» naît en 330 lorsque l'empereur Constantin choisit d'établir sa capitale dans un port d'Asie Mineure appelé Byzance. Elle s'effondre en 1453 sous les coups du sultan Mehmet II. Pendant ce long millénaire s'est développé un empire au corps romain, à l'esprit grec et à l'âme orientale.
J.J. Norwich le raconte comme une immense fresque où la galerie des quatre-vingt-huit empereurs est brossée avec un luxe de précisions, le souci de choisir le détail piquant de la vie privée, d'isoler la bataille décisive ou l'acte politique majeur. L'histoire de l'Empire byzantin devient, à la lecture de ce livre, pittoresque et colorée. L'auteur navigue avec habileté entre mythe et réalité, entre hypothèses et événements documentés. Ses points de vue sont pertinents et tranchés. Son écriture, fluide et imagée.