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On oppose souvent ce qui serait la conception française de la nation, communauté de citoyens librement unis par un contrat politique et social, à la nation allemande de type ethnique. Mais si telle est la nation française, pourquoi continue-t-on d’enseigner le mythe gaulois ? La crise des valeurs démocratiques que connaît notre société et certaines tendances au repli sur les frontières étatiques ne trouveraient-elles pas leurs origines dans les Mythes de l’Histoire de France qu’Ernest Lavisse éleva au rang d’institution de la République ? Enseigne-t-on l’histoire pour les tribus gauloises vaincues par les légions romaines ? Pour les guerriers francs de Clovis ? Ou pour les jeunes Français d’aujourd’hui, futurs citoyens d’une Europe qui ne pourra être que pluriculturelle ? Ces questions d’une actualité brûlante conduisent à s’interroger sur la place que l’enseignement traditionnel de l’histoire de France accorde aux minorités linguistiques et culturelles de l’hexagone, qu’elles soient territoriales (Bretons, Alsaciens, Occitans…) ou non (Juifs, Tsiganes…), mais aussi aux descendants des esclaves des Antilles, de Guyane et de La Réunion et aux enfants des travailleurs immigrés, originaires le plus souvent d’anciennes colonies françaises. Ces questions particulières en commandent une autre plus générale : de nouvelles grilles de lecture de l’Histoire sont-elles possibles ? En d’autres termes, peut-on éviter un découpage chronologique qui ne parle qu’à la partie occidentale de l’Europe ? Peut-on concilier l’universel et le particulier ? Comment passer d’une histoire nationale souvent partisane à une histoire européenne et universelle, donc transnationale, où le manichéisme n’aurait plus sa place ? C’est à ces questions que le colloque Histoire de France : « Mythes et Réalités » s’est efforcé d’apporter un début de réponse en confrontant le point de vue des historiens et celui d’acteurs ou d’observateurs de la société.