Jean Zay
Son entrée au Panthéon en 2015 a fait de Jean Zay un homme politique reconnu par l'hommage national, mais resté trop peu connu du grand public. Pourtant, il incarne la République comme pionnier de la République sociale et par la haine qui conduisit à son emprisonnement sous la dictature de Vichy dès 1940 puis à son assassinat par des miliciens en 1944. De 1936 à 1939, il a été un remarquable ministre de l'Éducation et des Beaux-Arts du Front populaire auquel on doit la démocratisation de l'école, le CNRS, le festival de Cannes. Alors qu'aujourd'hui la référence aux « valeurs républicaines » est si fréquente mais si floue, il est plus que jamais bienvenu de connaître son combat contre le fascisme et pour la popularisation de la culture.