Les douze exils d'Albert Camus
suivi de D'Albert Camus à Pablo Neruda
« Je le rencontrai, je sus que nous aurions un chemin à faire ensemble », écrit René Char dans La Postérité du soleil, après son premier rendez-vous avec Albert Camus. En lui laissant le plus possible la parole, Michel Cornaton nous propose de parcourir avec Camus ce chemin qui fait de lui un écrivain majeur de l'exil, ce qu'il dénomme son exil en abyme, tant il revêt les formes les plus spiraliques, les plus profondes aussi. Loin de l'Algérie et de son ciel, écrivait-il, « je me sens toujours un peu seul ». Après avoir franchi les douze cercles de l'exil camusien jusqu'à l'exil ultime, l'auteur nous emmène du côté de la philosophie concrète de Cornelius Castoriadis et de la poésie politique de Pablo Neruda, comme pour mieux nous faire prendre la mesure de l'invincibilité d'Albert Camus et de son oeuvre.