La ville de Louisbourg est une station du chemin de fer de Stuttgart ; ses rues larges et tirées au cordeau mériteraient d’avoir des passants ; elles sont désertes comme les rues de Pise. On les traverse dans leur solitude riante pour arriver au château, le Versailles du Wurtemberg.
Ce château a deux façades qui sont une antithèse en architecture ; l’une ressemble à un immense éclat de rire pétrifié ; l’autre est sombre comme un vieux palais vénitien qui a de funèbres histoires à raconter au visiteur.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.