Le 5e rapport du Giec publié le 2 Novembre 2014 met les décideurs politiques
devant leurs responsabilités. Rester sous la barre des 2°C ne pourra s'obtenir
sans en mettre le prix fort, une réduction drastique des émissions mondiales de
gaz à effet de serre : de - 40 à - 70 % entre 2010 et 2050, et de - 100 % d'ici à
2100, c'est-à-dire plus aucun rejet dans l'atmosphère.
C'est un chantier énorme qui mobilisera des centaines de milliards de dollars
d'ici à 2030 pour tourner le dos aux énergies fossiles au profit des énergies
renouvelables, et intensifier l'efficacité énergétique.
Avec son accord du 24 octobre 2014, l'Europe est la première à mettre sur la
table des engagements chiffrés en vue de la conférence de Paris en décembre
2015, où pourrait être signé un accord mondial sur le climat. Elle s'y était
engagée pour pouvoir faire pression sur ceux qui rechignent à prendre leur part
du fardeau et rejettent l'idée d'un traité international contraignant.