Quelques années après le naufrage de l'Erika, la catastrophe du Prestige, comme le site gorgé de plomb abandonné par Metaleurop à Noyelles-Godault soulèvent l'indignation ainsi qu'une interrogation centrale: qui doit payer pour remettre en état l'environnement?
L'Union européenne s'est saisie du problème en élaborant une directive qui cherche à transformer un principe simple dans son énonciation, le principe pollueur-payeur, en réalité juridique.
Identifier les pollueurs, définir à quelques conditions ceux-ci devraient être amenés à réparer, s'assurer de la viabilité économique du régime proposé: tels sont notamment les problématiques auxquelles cette recherche s'attèle, pour contribuer à une plus grande responsabilisation de chacun face à l'environnement et à une meilleure compréhension des enjeux de l'Europe de demain.