Tout commence dans la nuit du 29 novembre 1989, il y a tout juste dix ans, dans l'est de la Belgique, avec des témoignages faisant état d'énormes structures volantes puissamment illuminées, silencieuses, planant au ras du sol, immobiles ou animées parfois d'un mouvement très lent.
Ce fut le point de départ de la plus surprenante vague de soucoupes volantes jamais enregistrée, avec des témoignages qui semblent renvoyer, de façon difficilement contournable, à la perception d'objets solides dans le ciel.
Les phénomènes vus en Belgique, si les témoignages sont fiables, semblent dépasser les technologies actuellement concevables. Mais les témoignages sont-ils fiables ? Et s'ils le sont, jusqu'à quel point ? Et s'ils ne le sont pas du tout, quels mécanismes collectifs, faut-il postuler pour en rendre compte ? Sans parvenir à une conclusion définitive, Bertrand Méheust en arrive, au terme de cet essai, à la conviction qu'il y a bien, dans cette vague atypique, un noyau de phénomènes difficiles à réduire, quelle que soit, par ailleurs, la nature de ces phénomènes.