Pour la réalisation de ce douzième volume, le maître
mot a été la documentation. J'ai dû me rendre à
maintes reprises dans le quartier de Cheongdam
pour réussir à en capter la véritable essence.
Pour le chapitre du Kiss Club, ce sont mes assistants
qui ont mené "les recherches". Ils ont chacun visité
un club différent. À mes frais, naturellement. Moi qui
suis marié, pas question d'y aller.
Pour les sushis, j'ai pioché dans la doc que j'avais
déjà accumulée. Séjournant en Corée, il m'était
impossible de faire le tour des établissements de
Tokyo. J'ai donc sélectionné les meilleurs clichés de
restau de sushis parmi les 3 000 que j'avais en stock.
J'en profite d'ailleurs pour remercier le Sushikin
de Nihonbashi pour sa coopération. Idem pour les
paysages japonais, j'ai utilisé quelques photos que
j'avais prises auparavant.
Les vues aériennes sont basées sur des clichés
que j'avais pris depuis un hélicoptère et pendant un
voyage en avion.
Pour l'épisode du rendez-vous, je suis allé mitrailler
un restaurant et un lieu de rendez-vous très prisés
des amoureux. J'ai pris les photos sous la neige à
une autre occasion.
Pour le "Daldongne" dans l'épisode 77, je le connais
comme ma poche pour y avoir vécu quatre années,
mais mes croquis de l'époque ne suffisaient pas,
alors je m'y suis rendu régulièrement pour parfaire
ma documentation.
Quant à la ville nouvelle, elle m'aura coûté un aller-retour
de sept heures en voiture.
Pour ce volume, j'ai donc consacré une très grande
partie de mon temps à me documenter. Ce faisant,
j'ai pris conscience que j'étais bien présomptueux de
vouloir décrire la situation telle qu'elle est vraiment au
Japon et en Corée. Un énorme sentiment d'échec et
de frustration m'a envahi. Depuis quelque temps, je
boucle mes volumes en Corée, chose qui ne m'était
plus arrivée depuis des années. Mon leitmotiv en
ce moment est de m'imprégner de l'atmosphère
coréenne. Une fois que ce sera fait, je retournerai
au Japon. Je sais que je suis loin d'être parfait,
mais comptez sur moi pour donner le meilleur de
moi-même.
Boichi
En quittant le monde de la pègre pour un métier a priori plus
tranquille, road manager d'un girl band, Ken connaît une terrible
désillusion. L'agence qui l'emploie n'est en fait qu'une machine
à blanchir l'argent sale. Et lorsque les producteurs et des
hommes politiques véreux touchent à ses petites protégées, Ken
voit rouge. De retour dans son costume de boss, il fait le ménage
dans le show-biz coréen... Alors que de nouvelles perspectives
de business s'ouvrent à la Sun-Ken Rock Team avec l'essor de la
bulle immobilière, un grand danger semble fondre sur l'équipe, qui
possède désormais des ennemis très haut placés...
Inclus dans ce volume : un chapitre bonus de 32 pages d'hommage
à Trigun !