Certains enfants sont soumis à la violence. Les chiffres le disent. Les professionnels le savent, le grand public aussi. On comprend que des institutions, telle l'Aide sociale à l'enfance, s'efforcent, avec une vigilance accrue, de protéger les enfants, au besoin en les séparant de leurs parents. Mais dans quelles conditions, et jusqu'à quel point, l'intervention de la société dans la vie privée est-elle légitime ?
En racontant une journée comme une autre de consultation psychanalytique, à travers les cas de Marie, lgor, Eve, Clara ou Boris, victimes, chacun à leur manière, de la violence parentale et institutionnelle, Caroline Eliacheff s'interroge ici avec force sur la place de l'enfant dans notre société.