«Un soir, il arriva tôt, en s'écriant :
- Ah ! ma grosse, embrasse-moi, j'ai trouvé quelque chose de magnifique. Je me suis décidé à suivre Langlois dans un patelin où il y a l'eau, la forêt, le train. Langlois m'a présenté un ami qui veut vendre la maison de ses parents : Villa Oasis.
Toute la soirée, ils discutèrent. Irma demandait des précisions mais Julien avait jeté un coup d'œil rapide. La maison était confortable, bien située sur un coteau, et il se rappelait surtout un vaste jardin et devant la maison un grand bassin.
- Un bassin ! se récria Irma. Plein d'eau ?
- Dame ! qu'est-ce que tu crois ? Villa Oasis. Tu sais, une oasis, dans le bled, un coin avec des arbres et de la flotte.»
Une belle et forte peinture des petits-bourgeois des années trente : les faubourgs, les guinguettes, les «nouveaux riches», leurs espoirs et leur déchéance.
Un récit plein de vivacité et de sensibilité.