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»Bruttonationalglück ist wichtiger als Bruttonationalprodukt.« Die Formulierung des Königs von Bhutan aus den 1970er-Jahren wägt zwischen zwei unterschiedlichen Entwicklungsphilosophien ab: Auf der einen Seite stehen die Industriestaaten, bei denen Produktion und Konsumption von Gütern im Mittelpunkt stehen, in Erwartung von Wohlstand und Glück für ihre Bürger. Doch das Ziel scheint angesichts der globalen Umwelt-, Klima- und Wirtschaftskrise mit dieser Lebensführung nicht erreichbar, vielmehr dürfte die marktliberale Fortschrittsidee für die aktuellen Probleme mitverantwortlich sein. Das Modell des Bruttonationalglücks auf der anderen Seite wurde lange Zeit belächelt und ignoriert: Glück anstelle von Wirtschaftswachstum als Staatsziel zu definieren passte nicht in eine Welt des unbegrenzten Fortschritts. Ein kritischer Blick auf dieses alternative, nachhaltige und ganzheitliche Fort-Schritts-Konzept öffnet hingegen neue Perspektiven für ein gelingendes Leben auch im Westen. Dabei spielen die Lehren des Buddhismus ebenso eine Rolle wie aktuelle politische Entscheidungen - bis hin zu kultureller Entwicklung, Verteilungsgerechtigkeit und Schritten zur Nachhaltigkeit. Nachdem die UNO im Jahre 2015 Bruttonationalglück als neues Entwicklungsziel artikuliert hat, kommt dem kleinen Himalajastaat bisweilen eine Vorreiterrolle zu. Eine adaptierte Form dieses Konzeptes kann die Basis für eine universelle Verantwortung darstellen, die einen Weg aus der globalen Krise weisen könnte.