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J’aime le pot-au-feu, la blanquette, le filet mignon… mais je n’accepte pas l’idée de fermes-usines abritant 1 000 vaches, 250000 poules ou des maternités de 1 000 truies. Ma mauvaise conscience m’a décidée à me passer de viande, car ces raisons éthiques gâchaient de plus en plus mon plaisir gustatif.Je me suis fixé 100 jours d’abstinence en optant pour la méthode d’arrêt progressif. Poisson, oeufs et produits laitiers feront encore partie de mes menus. De quoi passer pour une petite joueuse parmi les véganes.Même si je connais l’impact de la consommation de viande sur les artères et sur les risques de cancer, je me demande pourtant si j’arriverai à me défaire de mes passions carnivores comme le poulet fermier cuisiné par ma mère. Ne vais-je pas courir d’autres risques ? M’intoxiquer aux métaux lourds en me rabattant sur le poisson ou devenir diabétique en compensant avec des oursons en chocolat ? Surtout, comment réguler mon appétit autrement que par l’envie ?Sans attendre la fin de la viande, j’ai décidé de dire stop à la boucherie et de raconter comment on peut lâcher le steak, tout en gardant une vie sociale intense et une santé de fer.