Ce douzième volume de la Correspondance générale comprend plus de 400 lettres écrites au cours des années 1821-1822, époque où Constant déploie une intense activité parlementaire et journalistique.
Ses discours et articles sont peu appréciés par le gouvernement et, en août 1822, il se voit impliqué dans les suites de l'affaire du général Berton : accusé de complicité, il se défend contre ses accusateurs, mais sera condamné à des peines d'amende. Il subit en novembre un échec électoral, sans que son activité de publiciste ne faiblisse pour autant. Son éloignement de la Chambre des députés lui permet même de reprendre son travail sur d'autres projets, notamment la suite de son Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri (dont la première partie date de mars 1821) et son grand ouvrage De la religion, dont le premier volume sera publié en 1824.
Le présent volume, comme les précédents, constitue un précieux document sur la vie intellectuelle et politique de l'époque ainsi que sur les rapports de Constant avec ses amis et sa famille.