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Vieles von dem, was einst nur tastend zueinanderfand, vermittelt im nachhinein den Eindruck einer kompakten Formation. Auch die Prosa Friederike Mayröckers, die uns in dieser Ausgabe wie ein riesenhaft wirkender Block vor Augen steht, scheint aus literaturhistorischer Sicht das Produkt einer konzisen Entwicklung zu sein, die von kleinen verstreuten Textpartisanen zur Aufschichtung einer neuen Prosaform führt. Eine entscheidende Etappe in diesem Prozeß des produktiven Andersseins fand in den 70er Jahren statt. Friederike Mayröcker entfaltete einen Stil, der sich über stets größer werdende Flächen breitete und in den Bänden "Die Abschiede" (1980) und "Reise durch die Nacht" (1984) vorläufige Gipfelpunkte fand. Das rein experimentelle Schreiben - ein Schreiben, das die Sprache als Material für formale Arrangements verstand und an Inhalten zumal psychologischer Natur demonstratives Desinteresse zeigte - empfand Mayröcker seit Beginn der 70er Jahre als eine Beschränkung ihrer schriftstellerischen und wohl auch eine Beschneiung der sprachintern gegebenen Möglichekeiten. Sie öffnete ihr Schreiben neuen Inhalten und Formen. In einers zusehends direkteren Weise fand autobiographisches Material in die Texte Eingang; behutsam entwickelte sich jenes unkonventionelle und unorthodoxe "Erzählverhalten", das in den nachfolgenden Prosabüchern Größe und Form gewann. (Klaus Kastberger)