« Il me semble quelquefois que je m'abuse, que tout va s'éclaircir. Ah ! Mon bien-aimé ! S'il en était ainsi, l'amour te ferait comprendre que, comme un arbre coupé par la racine, privée de la chère nourriture de mon âme, j'ai pu sans t'offenser m'abandonner à l'orage des passions, aux égarements du désespoir. »
Les critiques du XIXe siècle reprochent à Constance de Salm d'être dépourvue de sensibilité, en d'autres termes de trop penser et de manquer de cœur... Brillante essayiste aux qualités littéraires reconnues, l'autrice répond à ses détracteurs avec ce roman d'amour à la sensibilité exacerbée, publié en 1824.