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C'est en feuilletant quarante années de chroniques au Figaro que Pierre Daninos a constaté, non sans quelque surprise, que les deux tiers d'entre elles étaient consacrées au farniente, au tourisme, au ski, à la plage, aux vacances. À croire que c'est en ne faisant rien qu'il a le plus travaillé. En vérité, c'est le temps qui a travaillé pour lui, le temps des vacances devenues phénomène de société, le temps où l'on a commencé à faire l'Italie ou l'Espagne, jusqu'à ce chemin de faire qui ceinture la planète entière. Alhambra ou Etna, panne de voiture ou gymkhana, match de tennis, inventaire de villa, pique-nique — tout est matière à notations et à chroniques pour Daninos dont Pierre Brisson, directeur du Figaro, vantait l'œil de mouche. Pour attirer cet œil-là, rien de tel que le tourisme et les touristes auxquels Daninos doit plus d'une perle : que ce soit Jojo, mets ta laine !, entendu un soir à Agrigente et devenu célèbre ; ou cet autre soir où le France quittant Sainte-Hélène, forteresse surgie de l'océan, Daninos courut avertir un passager affalé dans un fauteuil du fumoir : — Vous devriez aller voir ça ! C'est formidable ! — J'irais bien, dit le voyageur, mais j'ai laissé ma caméra dans la cabine... Cet homme était le produit le plus accompli de l'ère leicaire qui avait vu surgir, tel le rhinocéros à narines cloisonnées, l'homo sapiens à nombril télescopique. Une nouvelle espèce de touristes était née qui, pourvue d'un troisième œil, ne voit pas les choses telles qu'elles sont, mais telles qu'elles le deviendront en diapositives.