C'est moi que je n'ai jamais rencontré, dont le visage est collé au revers de mon esprit
Entre poésie convulsive et désespoir clinique, 4 : 48 Psychose est un chant d'amour empreint d'une solitude abyssale et traversé d'une lumière crue. Avant de disparaître, une figure anonyme adresse sa prière au monde, entre rage et catalepsie. Rejetant une rationalité psychiatrique irrespirable, elle dit sa fêlure sans suture, sa soif de vie et de vérité, sa quête d'absolu et de beauté. En regard de ce texte testamentaire, Skin, l'un des premiers textes de Sarah Kane, donne à voir à sa source la violence la plus viscérale.
Publié pour la première fois à L'Arche en 2001, 4 : 48 Psychose est un poème devenu iconique. Cette nouvelle traduction de Vanasay Khamphommala délivre la force inouïe du texte de Sarah Kane, sa puissance transformatrice qui, en mettant en crise la langue et les corps, décloisonne les imaginaires de genre et les érotismes.