L'école se meurt, l'école est morte : enseignants ou parents,
pédagogues et politiques, tous sont d'accord sur le constat.
Le Savoir est lettre morte. La baisse de niveau généralisée
a accentué l'inégalité des chances. L'ascenseur social est en
panne. Les élèves eux-mêmes, peu flattés d'être désormais
des «apprenants», et de décrocher un bac dévalué, souhaitent
que l'on sonne la fin de la récréation. À bonne école... est un
livre de propositions. Son objectif central est de réconcilier
le diplôme avec la compétence, et avec la connaissance, afin
que chacun aille au plus haut de ses capacités. Programmes et
formations doivent désormais viser l'excellence, parce qu'il
faut de nouveaux maîtres pour de nouvelles ambitions.
Aucune vaine polémique dans ce livre. Ni élitisme forcené, ni nostalgie
exagérée : après La Fabrique du Crétin, Jean-Paul Brighelli a rassemblé
les suggestions de ses lecteurs, pour que vive l'école. Normalien, agrégé
de lettres, après trente ans d'expérience dans les établissements les
plus divers, il a décidé de mettre sa colère au service de l'Éducation.