À bouche que veux-tu
Je n'aime pas l'os à moelle comme une nourriture corporelle, gustative, mais comme une lecture délicieuse. Je suis un mangeur littéraire de l'os à moelle. Je lis l'os à moelle. Et c'est avec impatience que j'attends la découverte d'un autre grand texte qui me donnerait l'envie de goûter aux tripes, de manger de la panse de brebis, de devenir accroc du mou de bœuf, friand du pied de cochon, de me délecter des amourettes de taureau et des yeux d'agneau.