Tête acceptant les émotions : les yeux s'humidifient, / les joues deviennent rouges, / la voix crie, / les mains tremblent. / La bouche aussi. / Puis, la fée se calme.
Les larmes coulent. / Les larmes de l'apparition au monde, / coulent, / coulent, coulent. / La fée est émue / et ses larmes m'abreuvent, moi, / fille de la terre.
Les quatre éléments s'unissent / pour la naissance, l'émergence, / la venue de la fée, / en moi, / fille de la terre.
Récit poétique comme un rite de passage. On quitte l'enfance comme on entre dans le monde : non d'un pas ferme, décidé, mais en sautillant, à cloche fée, sous le mode du jeu qui est la chose la plus sérieuse au monde...
Mais la question reste, ici, dans toute sa candeur : doit-on vraiment quitter l'enfance ?