Dans ce texte écrit à quatre mains, Jérôme Ferrari
et Oliver Rohe livrent une réflexion commune sur le
thème de la représentation de la guerre. Les auteurs
s'appuient sur une archive historique constituée de
plus de deux cents photos, prises lors du conflit italo-ottoman
en Libye (1911-1912) par un dénommé Gaston
Chérau, écrivain et correspondant de guerre. À travers
ces images surprenantes et terribles, qui figurent une
sorte de canon du reportage de guerre au Moyen-Orient,
et en se demandant comment montrer ou ne pas montrer
la violence, c'est aussi une interrogation sur leur propre
art de romanciers que mènent Ferrari et Rohe.