Les enquêtes ethnographiques en question débutent dans
les années 90, au moment de l'ouverture de la Guinée vers
l'extérieur et offrent à l'enseignante de poursuivre un itinéraire
passionnant d'études et d'expérimentations.
Ce sont des approches inédites qu'un chercheur développe
et pratique au fur et à mesure de ses rencontres avec les peuples
Nalu et Baga, dont les arts sont remarquables et remarqués
du XVIIIe siècle à nos jours.
Ce sont enfin les réflexions d'une spécialiste en
ethnoesthétique qui, s'interrogeant sur les arts et les peuples
d'Afrique, tente de prolonger l'affirmation de Monsieur
Amadou Hampaté-Bâ selon laquelle chaque objet «devint
finalement un chapitre ou un paragraphe du Grand Livre Oral
de l'ésotérisme africain».