À l'ombre des bosquets dépoudrés
Hugo m'a écrit de sa contrée lointaine, secrète :
L'automne est venu enterrer l'été.
Le jardin déjà moins fardé, balbutie des phrases de regrets et retient son haleine.
Les feuilles de menthe renoncent à parfumer le sillon du cercueil de saison.
Des chiffons de ciel endeuillent les jours qui se plient plus vite à la lune.
Un oiseau voyageur a refermé son bec sur une abeille égarée, puis s'est envolé très haut, emporté par une des chansons du vent.