Après Avec tes mains (parution Babel en septembre 2012) et Une étoile aux cheveux noirs, Ahmed Kalouaz poursuit le récit d’exploration de la mémoire familiale. L’ombre du jasmin évoque les années 1950 en Algérie, et le basculement que fut la mort brutale et inexpliquée de la première fille, Mimouna, à l’âge de quatre ans. Ahmed naîtra trois mois plus tard. Dans cette "Lettre à la disparue", il esquisse le portrait de cette enfant dont il ne possède pas même une photo. En creux, c’est son autoportrait qu’il dessine, celui d’un enfant arrivant à la vie au cœur d’un drame, celui d’un homme qui s’est saisi de l’écriture pour le dépasser.