Traces de l'« amour de loin » de Franz Kafka et Milena Jesenská, ces lettres inscrivent l'intensité de leur passion fulgurante, faite de manque, d'attente, de quelques éclairs de bonheur et, surtout, de peur. À Milena n'est pas une simple correspondance, c'est un objet littéraire fascinant, central dans l'oeuvre de Kafka et indispensable à sa compréhension.
« La correspondance s'arrête en 1923, un an avant la mort de Kafka, et plus de vingt ans avant la mort tragique de Milena. Mais nous devinons, comme par transparence, les traits de sa personnalité exceptionnelle : nous les voyons apparaître grâce à la façon dont Kafka loue son intelligence, sa vivacité. Il trouve en elle, pour la seule fois de sa vie, quelqu'un qui saurait lire son oeuvre, la vivre, la traduire, l'embrasser. » [Léa Veinstein, postface].
« L'amour c'est que tu es le couteau avec lequel je fouille en moi. »