A l'heure des fondamentalismes et des violences qu'ils génèrent, au moment ou chacun peut choisir ses valeurs sans se référer à Dieu ou à une Église, a-t-on encore besoin d'une religion?
Trois auteurs livrent ici leurs réponses et en débattent. André Comte-Sponville affirme que les valeurs inspirées par la religion n'ont pas besoin de Dieu pour être vécues. Alain Rémond fait reposer sa foi sur un homme, fils de Dieu, plutôt que sur des vertus que les religions ont maintes fois trahies. Bernard Feillet propose que celles-ci cessent de manipuler Dieu et invite à habiter un espace où le manque creuse en nous le mystère de Dieu et le mystère de l'homme.