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Sein Twitter-Account @GSElevator, über den John LeFevre angebliche Gesprächsfetzen aus dem Goldman-Sachs-Aufzügen in die Welt schickte, hat nicht nur eine Dreiviertelmillion Follower, er löste damit sogar eine interne Untersuchung bei Goldman aus. Das ging so weit, dass die Bank Mitarbeitern verbot im Aufzug miteinander zu sprechen.Doch obwohl inzwischen klar ist, dass LeFevre nicht für Goldman Sachs sondern die Citigroup gearbeitet hat, ist sein Buch ein gleichsam schockierender wie amüsanter Blick hinter den Vorhang einer Welt die so leidenschaftlich gehasst und vergöttert wird. Denn es ist alles wahr: Alkohol, Koks und Nutten sind eher Alltag als Ausnahme bei Investmentbanken, Kumpanei bei großen Deals ist vollkommen normal und was sich sonst hinter den schillernden Fassaden der weltgrößten Banken tut ist schlicht und ergreifend schockierend - und doch real.Der unfassbare Bericht über zügellose Exzesse, brutalem Erfolgsdruck und dem verkommenen Gebaren der Spezies Investmentbanker.