André Tubeuf rend ici hommage à une grande figure,
trop peu connue, du XXe siècle. Adolf Busch (1891-1952)
était le violoniste numéro 1 d'Allemagne. Pour
l'Histoire, il restera ce pur Aryen qui le premier a rompu
avec une Allemagne où il avait tout, son public, son
avenir, jurant qu'il n'y remettrait les pieds qu'une fois
Hitler pendu entre Goebbels et Goering. Pour ce pacifique
proscrit par choix puis exilé par la guerre, un
seul combat : que la musique de Bach puisse plaire à
tous. Et une vraie victoire : Marlboro (Vermont), où
lui et les meilleurs de la vieille Europe ont replanté dans
la jeune Amérique leurs racines, leur style, leur foi.
Un récit passionnant et exemplaire.