Après un premier livre, Les frontières de l'extériorité,
qui interrogeait la relation entre photographie et
altérité, l'auteur questionne ici la relation entre
image, intériorité et extériorité.
Un autoportrait réalisé à Valparaiso en 2015 est
à la source de ce travail. Il en constitue le point
fixe à partir duquel l'auteur va revenir sur des
photographies déjà réalisées et créer un nouveau
réseau de sens entre elles. Mais, en faisant corps
avec ces images éloignées et étrangères, une
nouvelle extériorité se crée : une forme advient,
toujours fuyante, étrangère et en attente de sens.
Ce livre questionne la notion de passage et de
bifurcation. Il envisage la photographie comme un
processus d'affleurement et d'actualisation entre
le familier et l'étranger, le visible et l'invisible, la
surface et la profondeur.