Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Au cur d'un "ordre" mondial en crise où la mort de celui qui est pauvre advient plus souvent qu'à son tour, l'auteur s'interroge - et interroge - sur les rapports qu'entretiennent les sociétés africaines avec l'Argent et le Pouvoir. Il faut "réapprendre l'Afrique", au-delà des stéréotypes inopérants qui dissimulent en fait la réalité : le continent noir est sous l'emprise du capitalisme, barbarie venu d'ailleurs. Ses paysans, ses ouvriers, ses fonctionnaires, ses intellectuels, ses commerçants, ses femmes et ses jeunes sont confrontés à la violence et au mensonge érigés en loi nationale et quotidienne par des Etats soumis à l'extérieur. La décennie présente s'achève avec l'effondrement des systèmes répressifs ainsi que des économies de rente et l'apparition de nouvelles stratégies populaires de résistance et d'innovation. Car pour survivre dans une Afrique "conjoncturée", écartée des échanges mondiaux, il faut penser et réaliser des alternatives viables avec tout le génie dont chaque homme dispose et qui a été libéré soudain par la déliquescence de l'autoritarisme. L'on assiste ainsi à "l'irruption des pauvres" sur la scène africaine. Les dynamiques "de vie" à l'uvre dans les villes comme dans les villages sont davantage qu'une réponse à la "culture de mort" des pouvoirs agonisants. Mais au-delà de ces nouvelles formes d'avenir, il est évident que l'argent et son culte doivent être contrôlés par un Etat protecteur des faibles cette fois. Comment répartir le nouveau pouvoir et les richesses sans retomber dans l'ornière mortelle ? La démocratisation est un pas mais s'imposent tout autant des contre-pouvoirs populaires forts. Il s'agit là d'une revanche de l'homme africain sur le sort qui lui a été fait et qu'il s'est aussi fait depuis des siècles. On est donc loin de "l'afro-pessimisme" tout comme de "l'afro-optimisme" d'ailleurs en vigueur en Occident ces derniers temps.