Agamel
D'abandonnure
Naître, c'est le premier abandon, le premier arrachement, celui du ventre-cocon de la mère. Vivre, c'est enchaîner les renoncements, les départs et les pertes. Pessimistes, ces deux textes de Bruno Castan ? Non, lucides et empreints d'un joyeux désespoir qui cache une furieuse envie de dévorer la vie malgré les embûches.
Dans Agamel, un « enfant du placard », ensauvagé par la réclusion, retrouvera la lumière pour un nouveau départ.
Dans D'abandonnure, sous la forme d'une conférence burlesque, le théâtre dans le théâtre n'est pas loin pour évoquer, exemples à l'appui, l'abandon maternel ou amoureux. Le tout est de savoir si celui-ci est volontaire ou subi.
Écrites pour un comédien et deux camarades de jeu, ces deux partitions sont traversées de voix intérieures, métaphoriques, telluriques, bref, théâtrales. Vingt d'ju !