Conçu comme une élégante pièce en trois actes, cet ouvrage n'est qu'un prétexte pour dérouler une série d'estampes, à la manière des peintres voyageurs, afin de présenter la tradition de tous les budō, les arts martiaux japonais, en prenant l'aïkidō, fleur de ces pratiques ancestrales, comme fil conducteur.
C'est tout le talent de Jean-Marie Michaud, 4e dan d'aïkidō et enseignant, et de Sophie Michaud, graphiste-maquettiste, 2e dan d'aïkidō, que de nous révéler combien la voie du guerrier prend sa source dans la mythologie, la poésie et la spiritualité, avant de se réaliser dans la pratique.
Jean-Marie et Sophie Michaud ont déjà mis en bande dessinée l'immense épopée du Mahâbhârata de Jean-Claude Carrière (Hozhoni, 2019).