Romancier, nouvelliste ou essayiste, Albert Memmi témoigne du rôle de la France et de sa langue dans l'histoire et la culture des deux rives de la Méditerranée.
Adossée à cette mer de partages et de rencontres, celle de «l'Illiade et de l'Odyssée, Don Quichotte, Zorba le Grec et Mangeclous», son œuvre évoque une vie tout ensemble déchirée et enrichie d'identités multiples - fraternelles ou fratricides - comme souvent en son siècle.
Tout un passé judéo-maghrébin tissé de continuité dans ses paradoxes et ses contradictions renaît au fil de cet itinéraire qui, de l'obsession du «malheur d'être juif», nous mène à l'expression du «bonheur sépharade».