Loin de se limiter à la compréhension des logiques transactionnelles des transactions technologiques, les travaux de Gambardella ont très tôt appréhendé leurs enjeux sur les logiques sectorielles et les positionnements d’acteurs. Cela lui a sans conteste permis d’associer son nom aux logiques d’intégration et de désintégration verticale, fruit de la division du travail d’innovation. Ce déplacement du regard vers les acteurs l’a amené à une analyse fine des choix stratégiques des firmes, de l’analyse de leur modèle d’affaires, de la gestion et du transfert des connaissances qui en fait un auteur majeur du management stratégique de l’innovation. Ses travaux les plus récents portent sur les incitations des inventeurs corporate, la prise de décision et l’entrepreneuriat innovant.