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Herman Bang hat in diesem Buch mit leiser Melancholie Schicksale im dänischen Nirgendwo porträtiert: Katinka fristet ein bescheidenes Dasein. Frei von materiellen Sorgen, frei auch von übertriebenen Ansprüchen, wohnt sie mit ihrem Mann, einem Stationsvorsteher, auf dem flachen Lande. Zuweilen sitzt sie auf der Bank vor dem Haus und lässt ihren Blick ahnungsvoll schweifen. Das wahre Leben, sie weiß es längst, es rauscht an ihr vorüber wie die Dampfeisenbahn, die Tag für Tag mit Getöse den Provinzbahnhof passiert. Und haben die Rauchwolken sich verzogen, liegt der Bahnsteig wieder so leer und verlassen da wie ehedem.