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Die Gegenwart als kataklystisches Trauma-Gedächtnis. / Die Zukunft als dystopisch unverheilte, tiefe Verwundung. / Die Zahl 17 als biblische Zahl der Zerstörung ... / 17 Autorinnen und Autoren erschufen - auf der Grundlage vollkommener künstlerischer Freiheit - eine Anthologie gespiegelter Szenarien, eine Anthologie, die ebenso ein neuzeitlicher Fleischfresser wie ein avantgardistisch vorbeischleichender Schatten ist. Literarischer Fortschritt und literarische Setzkasten-Gewissheit vereinen sich hier zu einem vielfach pochenden und in der Essenz des Horrors widerhallenden Herz. Was ist Konnotation, was ist persönliche Bindung? Was ist vorhersehbar, was scheinbar unsagbar, unschreibbar? Hinter welchen Geschichten, hinter welchen Kreaturen lauert das unreine Böse, das möglicherweise von größerem Übel ist als der Tod selbst? Welche Interpretation verdreht die Geschichten nach dem Willen des Lesers? Denn: Nicht jede Horror-Story bewohnt ein Spukhaus; nicht jede Horror-Story stellt ein entstelltes Grinsen zur Schau oder bedient sich des quälenden Surrens der Kettensäge. Horror, die düsterste aller Fiktionen, die möglicherweise spekulativste aller kreativen Formen, beunruhigt, verunsichert, steigt wie eine unerbittliche Vogelscheuche von ihrer Sitzstange, um den Leser bis in den letzten sicher geglaubten Winkel zu verfolgen und auf ewig heimzusuchen; Horror ist die Axt, die der ruhelose Killer aus einem gespaltenen Schädel reißt - und Anatomie des Traumas schneidet schon während des kreativen Prozesses das Fett vom Textkörper, sodass dem Leser ausschließlich der jeweils eindrucksvollste Teil der Geschichten bleibt; Anatomie des Traumas lässt die Worte, die Wendungen in den Formulierungen für sich arbeiten, um den größtmöglichen Schrecken zu erzeugen. Die Umgebung wird zum Leben erweckt, und nur der Leser entscheidet, wie groß und grotesk die mit Blut gefüllte Chrom-Badewanne letzten Endes ist ...