Célébré ou décrié, Andrzej Zulawski n’a jamais laissé personne indifférent. Alors qu’il revient aujourd’hui au cinéma, après quinze années loin des plateaux, il est enfin temps de s’intéresser à un cinéaste qui, à l’instar de certains de ses compatriotes, tels Polanski ou Skolimowski, n’a pas fini de chercher, d’expérimenter. D’étonner.
Temps de se pencher sur une œuvre forte, dérangeante, excessive. Immédiatement reconnaissable. Sur treize films, traversés par des thèmes récurrents, des obsessions communes. La vision d’un cinéaste intransigeant qui, en convoquant tous les arts, tous les sens, tente de s’approcher au plus près du mystère. De la vérité.
Jérôme d’Estais est né à Paris et vit désormais à Berlin où il a successivement traduit des scénarios, produit des émissions culturelles et enseigné le cinéma et la littérature française.
178, son premier roman, est sorti l’année dernière et Jean Eustache ou la traversée des apparencesest paru en février aux éditions LettMotif. Il a aussi collaboré à l’ouvrage sur Hal Hartley qui sortira prochainement.