Idylle noire entre Johnny, rocker à la gueule d’ange, et Jeanne qui n’a plus d’ouïe...
« Johnny honnissait les ploucs, la morne plaine, les sommets, himalayens ou non, il carburait aux gaz d’échappement, à la dioxine, sa condition de citadin le bottait, J. H. aimait la foule, l’agitation, les troquets. Un rat des villes. Le revers de la médaille était que le smog et le tabac rongeaient ses éponges, que le shit lui noyait les neurones, il nourrissait un décapode et pas une crevette : le crabe. Johnny avait l’embarras du choix, une chimio, l’asile, la désintox, des semaines plus tôt il aurait pris le package, mais aujourd’hui... Il attira le cendrier, broya son pétard... »
Deux héros bien campés – une voix et une oreille non réceptive – sont conviés sous la plume « rockeuse » de Vitiello à poursuivre un noir destin. Une novela qui résonne comme un blues désespéré...