Les Sentinelles
« À l'école des saints, des héros et des coeurs vaillants. »
Quatrième enfant d'une famille de paysans pauvres, Angelo-Giuseppe Roncalli n'a qu'un désir : « Aimer Dieu à tout prix... »
Ordonné à Rome à 23 ans, « Angelino » est loin d'imaginer qu'il représentera bientôt le pape en Bulgarie, en Turquie, en Grèce et en France. Le « voyageur de Dieu » est infatigable ; partout, il défend la paix, il veut « rendre le bien pour le mal ». Sa simplicité, son sourire et sa bonté en font l'ami de tous.
Devenu cardinal et patriarche de Venise, il apprend la mort du pape Pie XII, et il lui faut partir au Vatican pour élire son successeur.
- Revenez vite ! lui crient les Vénitiens.
- Je vous le promets, répond Angelo avec bonhomie, je reviendrai mort ou vif !
Angelino ne reviendra pas : le 28 octobre 1958, sur la place Saint-Pierre, une foule immense acclame le nouveau pape, un certain Jean XXIII, que le monde entier appellera bientôt « le bon pape Jean »...