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Anne de Chantraine vécut, au début du dix-septième siècle, dans ces marches de la romanité, que furent la principauté de Liège et le comté de Namur. Victime de l’impitoyable chasse aux sorcières qui sévissait à l’époque, elle mourut, toute jeune encore, brûlée vive. Cette mort allait si fortement frapper le peuple, que son souvenir hanta ses légendes. Dans la nuit du passé, brillèrent longtemps l’éclat de sa beauté et, particulièrement, la lumière de sa chevelure. On peut affirmer que ce fut la télévision, qui finit par avoir raison de ce fantôme gracieux et tragique. Un hasard heureux voulut que tombent dans les mains de Gaston Compère les minutes du procès — minutes obscures et embrouillées, qui révélèrent l’existence d’un personnage énigmatique. Pour Gaston Compère, il ne s’agissait plus, comme il fut écrit à propos de ses derniers romans, de « réinventer la fiction vraie ». Anne de Chantraine est de celles dont on interroge l’ombre. Qui est-elle ? Les témoins du procès racontent ce qu’ils savent d’elle et, ce faisant, suscitent son histoire. Mais cette histoire ne nous la révèle guère. Son essence nous fuit. Comme la Mélisande de Maeterlinck, elle n’est qu’« un pauvre petit être mystérieux, comme tout le monde ». Gaston Compère n’a garde de nous donner son opinion, qui ne vaut que pour lui seul. Il invite le lecteur à la plus précieuse quête : en interrogeant cette figure d’un autre siècle, c’est la sienne propre qu’il interrogera. Et, peut-être, lui sera-t-il donné de mieux se connaître.