Signe de l'intérêt croissant pour la lyrique des troubadours, cette anthologie lui est tout entière consacrée. Les poètes d'oc méritent en effet d'être plus largement connus ; ne serait-ce que pour l'élan initial qu'ils ont donné à la poésie européenne en langue vulgaire et pour la nouvelle conception de l'amour propagée par leurs chants.
Cette beauté ne doit pas être réservée aux savants. C'est pourquoi Paul Fabre a veillé ici à éclairer les mots et le contexte. Ainsi, huit cents ans après, le lecteur entendra mieux cette parole et sera saisi par son pouvoir d'évocation.
143 poèmes en langue d'oc, avec traduction française en regard.
96 poètes cités.