«Cet ouvrage souhaite mettre en évidence les apports
de l'anthropologie politique aux études visant à une
meilleure délimitation, et à une meilleure connaissance,
du champ politique. Il définit un mode de repérage,
et donne ainsi une réponse à la critique des
spécialistes reprochant aux anthropologues politistes
d'orienter leurs efforts vers un objet mal déterminé.
Il envisage le rapport du pouvoir aux structures élémentaires
qui lui fournissent sa première assise,
aux types de stratification sociale qui le rendent
nécessaire, aux rituels qui assurent son enracinement
dans le sacré et interviennent dans ses stratégies.
[Il] montre que les sociétés humaines produisent
toutes du politique et qu'elles sont toutes ouvertes
aux vicissitudes de l'histoire. Par là même, les préoccupations
de la philosophie politique sont retrouvées et
d'une certaine manière renouvelées.»