
L'aphorisme, comme le voyage, est une ascèse. On se
débarrasse du superflu, on se rapproche du coeur de la
nature et de la vérité. Il faut alors se laisser envahir par
la beauté, le silence et aussi la désillusion. Écrire, c'est
nommer les ombres des flammes qui accompagnent
le vagabond. Voici l'évangile du voyageur : «Aime le
lointain comme toi-même.»
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