Les sectes ont annoncé l'apocalypse pour le 21 décembre 2012. Pour
preuve, elles utilisent le calendrier Hotzkin des Mayas. Voilà leur dernier
filon pour faire de nouvelles recrues et engranger des bénéfices. Et ça
marche, surtout à l'heure d'internet !
L'enquête internationale réalisée par le plus grand spécialiste de la lutte
antisectes en France révèle l'ampleur inégalée du phénomène «2012».
Ses conclusions ne peuvent que nous inciter à la plus extrême vigilance.
Qui ne se souvient, en effet, des «tueries-suicides» des sectes apocalyptiques
du Temple du Peuple en 1978 en Guyana (923 morts) des
Davidiens en 1993 à Waco (Texas - 82 morts) ou de l'ordre du Temple
Solaire en 1994-1995 (74 morts) ? Autre constat alarmant : les mystificateurs,
messies autoproclamés, guérisseurs ou prétendus humanitaires,
enregistrent des avancées à chaque fois que notre monde est violemment
secoué par toutes ces crises financières, climatiques, religieuses ou
morales... Dans les cas les plus extrêmes, le fondamentalisme religieux à
visage sectaire profitant du désarroi de jeunes individus en perte de repères
arme leur bras pour, au nom de Dieu, faire des victimes innocentes.
Enfin, fortes de soutiens occultes ou affichés, les sectes infiltrent les
institutions, noyautent les lieux de pouvoirs, dénigrent sur la scène
internationale la politique volontariste menée par la France contre
l'obscurantisme. Certaines d'entre elles s'activent en coulisses pour
mettre en oeuvre la «propagande noire» contre tous ceux, à l'instar de
l'auteur, qui s'aviseraient de se dresser sur leur route.