Après la mort de dieu
« Je me sens concerné par la mort de Dieu en tant qu'elle est le problème qui s'impose aujourd'hui à la pensée chrétienne ; par contre, je ne l'accepte nullement comme solution. [...]
«Vers quels horizons se tournent ceux qui ne se satisfont plus des formes classiques du christianisme, qui n'y trouvent plus leurs principes et leur raison de vivre ? Autrement dit, après la mort de Dieu, quel sens donner à la vie ? [...]
« La théologie doit renoncer à définir des dogmes intangibles et des vérités absolues ; il faut lui apprendre l'humilité et la précarité. La mort de Dieu ne sera pas alors pour elle une tragédie, car elle saura que Dieu est toujours derrière Dieu, sa réalité est au-delà de nos paroles, nos pensées et nos croyances. »