Le 14 janvier 2011, après un mois de contestation sociale et d'affrontements, le président tunisien Ben Ali s'enfuit en Arabie Saoudite.
À l'automne, les Tunisiens sont appelés aux urnes pour les premières élections libres de la Tunisie et élisent l'Assemblée, avec une forte majorité pour Ennahdha, parti islamiste. En décembre, l'Assemblée, chargée de rédiger une nouvelle Constitution dans un délai d'un an, élit l'ancien opposant Moncef Marzouki à la présidence. Les partis politiques se multiplient, de nombreuses associations se forment, de nouveaux médias sont créés : la société civile est en ébullition.
Deux ans après, en 2013, la jeunesse tunisienne, pourtant principale actrice de la révolution, déchante face au chômage, à l'instabilité et au manque de perspective d'avenir.