Avec ce quatrième volume, les Presses universitaires de Limoges poursuivent la publication des travaux d'Olivier Guillot dans la collection des Cahiers internationaux d'anthropologie juridique.
On y retrouve toute la richesse de la pensée de ce grand chercheur qui analyse le droit, les institutions et les idées politiques du premier Moyen Age à la lumière des réalités de cette société composite dans laquelle la romanité est bien plus présente qu'on ne l'a imaginé jusque-là.
Olivier Guillot a fait sienne la formule de Boileau « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage ! », n'hésitant pas à compléter ou à réviser des hypothèses antérieurement formulées contribuant ainsi à renouveler notre connaissance de cette période.
On y trouvera en particulier des réflexions sur l'origine et les effets du principatus, des études sur saint Martin ou encore sur la portée institutionnelle et politique de certaines « interprétations » du Bréviaire d'Alaric.